NOTRE HISTOIRE
Tout a commencé à Lombok.
Au détour d’une conversation imprévue avec Uncle Kuz et un vieil ami à lui, je découvre un univers que je ne soupçonnais pas : celui du oud.
Une matière rare, brute, sacrée.
Une essence qui ne se fabrique pas, mais se mérite.
Poussé par la curiosité et le respect, je pars pour Bornéo. Direction Kalimantan, à bord d’un petit avion qui transporte moins de passagers qu’un bus.
Sur place, je rencontre ses cousins, ses neveux – des producteurs, des distillateurs, des familles entières dédiées à ce savoir-faire.
Et surtout, je fais la connaissance de ceux qu’on appelle les Penggahru : ces hommes qui s’enfoncent dans la jungle, à la recherche du bois d’agar dans sa forme la plus sauvage.
Je les surnomme les Gaharu Hunters.
Ils me montrent des plantes aux vertus multiples, on s’arrête préparer le campement pour la nuit, puis on repart à la recherche du Gaharu.
Leur savoir est immense. Ce qui m’est étranger ici leur est familier.
La jungle est dense, humide, abrupte. Une toute nouvelle expérience pour moi.
Et pourtant, je m’y sens à ma place. Comme un poisson dans l’eau.
Chaque effort, chaque pas, me connecte un peu plus à cet environnement.
On apprend à lire les signes.
À reconnaître les arbres porteurs.
Et lorsque le bon bois est trouvé — un bois infecté, ancien, noirci par le temps — il est extrait avec soin, sans blesser la forêt.
Un autre voyage commence alors.
Le bois est travaillé, trié, séché au soleil, puis distillé lentement, selon des méthodes artisanales.
Pas de machines industrielles.
Juste la patience, la chaleur, et le geste hérité.
La distillerie se trouve à l’arrière de la maison.
Elle appartenait au père de Memet, le neveu d’Uncle Kuz.
Aujourd’hui, c’est son fils qui perpétue les gestes.
Un héritage vivant, une tradition honorée.
C’est ce parcours que je voulais retranscrire.
Cette chaîne humaine.
Cette authenticité.
Avec OZAN, chaque flacon incarne cette histoire.
Un oud pur, non dilué, récolté et distillé dans le respect des hommes, de la forêt et du temps.